Si les points d'accords et de convergence sont nombreux - quand bien même ils pourraient aussi se formuler autrement - il en est certains qui sont clairement divergents ou du moins qui posent problèmes. Il y a en tout premier lieu la référence  au Christ comme vecteur exclusif du salut, celle du Germe de YHVH, la nécessité de s'inscrire dans une communauté liturgique ou encore la foi comme laisser faire pour retrouver cette nature divine.

Tout peut se dire de différentes façons et il est important à mon humble avis de s'y exercer et d'en avoir conscience car en réalité et en vérité l'esprit humain ne peut connaître la vérité puisque le simple fait de l'observer la modifie ou l'influence. Nous ne pouvons de surcroit sortir de notre ancrage biologique: en conséquence de quoi nous ne pouvons formuler que des métaphores de la réalité, sans jamais atteindre la Réalité ultime.

Néanmoins, tout n'est pas réductible à des croyances ésotériques ou mystiques reliées étroitement à la Bible. C'est ce que je me propose de démonter ci-après.

L'approche bibliste

  • La grande tâche pour AdS commence par le travail intérieur, par la nécessité de descendre dans nos enfers, d'affronter nos démons et nos ombres, pour espérer renaître dans une pleine conscience de soi, dans l'esprit divin, son corps et son âme. C'est ce qu'elle voudrait réveiller: Le mystère de la nature humaine capable d'épouser le divin qui l'habite. Y compris par la liturgie qui mobilise les symboles pour faire descendre le Ciel sur la Terre et monter la Terre au Ciel.
  • Le Christ nous libère des lois de la chute par la connaissance des lois de l'être, par le passage du signifiant au signifié, des commandements à l'amour qui habite en nos profondeurs: il nous invite à laisser mourir la noirceur pour laisser ressusciter la lumière, pour l'approcher en dépit de nos idées, de nos valeurs, de nos espoirs et projets mondains. Notre destin profond est d'épouser notre père, notre mère des profondeurs. Il faut pour cela pénétrer cette mer d'énergies inconscientes, les épouser et les connaître pour mieux les orienter. Il faut au contraire aller vers son animal intérieur, dans l'acceptation de notre nature réelle, de ces énergies puissantes, vers ce monstre tapi pour apprendre à le connaître, à l'accepter, l'apprivoiser, le travailler et le retourner finalement en forces spirituelles.
  • Dieu est l'Un qui se fait deux pour nous habiter et nous rencontrer. Le très haut et le très intérieur indissociables, la seule et unique lumière. Notre potentialité divine est liée à Je fus, je suis et je serai, à YHWH. Ce qui nous permet d'aimer, de penser, d'exister. Mais pour connaître le royaume, il faut renaître d'en haut! Le Christ nous permet de réintégrer notre véritable nature, de l'épouser. Il est le pain substantiel, sous les apparences, de chaque jour, pain essentiel, l'Esprit.
  • Il s'agira de marier le masculin, se souvenir, et le féminin qui relie le créé et l'incréé. Il nous faudra quitter l'Absolu satanique de l'avoir et du pouvoir, des objets du désir que nous voulons accaparer mais qui nous rend esclaves. Nous avons à retourner vers notre Adamah car nous sommes esclaves de nos dispersions intérieures (travail, passions, peurs, désirs, volontés de puissance, etc.) qu'il faut défricher, labourer, cultiver autrement, épouser pour ne pas être écartelé par une pluralité d'énergies désordonnées et contradictoires. Réunir éros et agapè.
  • La relation lumière-ténèbres y sera l'accompli-inaccompli mais aussi l'exprimé-inexprimé. Une manière plus adaptée de concevoir un bien et un mal. Car la tradition occidentale se situe entre le multiple et l'un, entre le Je et le Tu, ce qui conduit à une respiration. NOUS POUVONS AINSI PARTICIPER à LA NATURE DIVINE, NOUS EN APPROCHER SANS POURTANT NOUS Y FONDRE: mais il s'agit toujours du potentiel intérieur de nos énergies cosmiques et non de l'essence divine; c'est la transcendance qui se fait immanence. Différentes techniques permettent d'y goûter, de lier l'intérieur et l'extérieur en son corps: la marche, la méditation, le chant, la prière... Dans l'approche ésotérique, la profondeur de la connaissance ne se révèle qu'en fonction des morts et des résurrections intérieures du connaissant: car la seule chose importante finalement est la capacité d'aimer: c'est ce qui transforme la vie en lui donnant sens et beauté.
  • Le grand oeuvre de vie va devoir nous faire passer de la dimension animale à l'être spirituel, une nouvelle entité corps-âme-esprit, l'âme vivante du 7è jour dans la Genèse. C'est YHWH qui en est le germe non encore accompli. Il devra se faire à travers la glande pinéale, le Verbe en somme, par qui nous sommes créateurs, par le sexe, puis appelés à le devenir par le Verbe. La relation lumière-ténèbres y sera l'accompli-inaccompli mais aussi l'exprimé-inexprimé. Une manière plus adaptée de concevoir un bien et un mal.
  • La foi réclame un laisser faire: le seul agir juste consiste à lever ce qui fait barrage au désir de croire. La volonté vient ici seulement réorienter ce désir, nous faire retourner à l'essentiel pour aller vers le Je suis, le profondément soi.
  • Nous ne sommes pas coupé du divin. Mais il faut le retrouver en notre être profond, en notre corps qui parle notamment à travers les maladies. C'est à chacun-e d'en faire le décryptage subtile, pour se réajuster en somme au divin. . Il s'agit encore et toujours de laisser la confiance nous porter, palier nos manques, afin qu'elle puisse alléger les pesanteurs de notre passé, car le divin qui nous habite nous transcende totalement: il redéfinit ce qui fait sens. Les forces et les faiblesses de nos enfants, leurs joies ou leurs peines, nous renvoient à nos propres carences et richesses, en pointant ce qui peut être changé. Ce qui veut dire mourir et renaître encore et toujours.
  • Notre nature divine reste la direction souhaitée, lieu de la trahison quand on se laisse dévorer par Satan ou lieu de transfiguration quand nous canalisons l'éros en agapè. Notre destin profond est d'épouser notre père, notre mère des profondeurs. Il faut pour cela pénétrer cette mer d'énergies inconscientes, les épouser et les connaître pour mieux les orienter. Adam a voulu en quelque sorte être dieu à la place de dieu et c'est une forme de parricide.

Aure approche

  • La pratique de la méditation en pleine conscience permet d'affronter nos démons et nos ombres intérieures, de nous en dégager pour renaître tout aussi bien en pleine conscience. L'attention portée à ce qui nous habite, à nos états vibratoires plaisants ou déplaisants est efficace. Surtout si on l'accompagne en se ré-orientant encore et toujours vers les aptitudes de notre cerveau moral et religieux: la collaboration, le partage, l'équité, l'entraide, l'empathie, la compassion, le refus de souffrir et faire souffrir inutilement, l'altruisme. Aller ainsi vers ce divin qui nous habite, nous encourage et nous stimule.
  • On peut également utiliser des fréquences musicales spécifiques bénéfiques durant nos méditations.
  • Le monstre tapi en nous se dit, s'exprime dans nos énergies narcissiques, sadiques et masochistes, mais aussi dans la rivalité et la convoitise qui peuvent nous conduire à des extrémités néfastes: n'ayant pas ce que nous aimerions être et avoir, nous le prenons de force, par la ruse ou par le chantage affectif notamment, ou nous empêchons tout simplement les autres d'être heureux. C'est la nuit des passions inhumaines! L'absence de lumière, d'humanité. C'est le règne du chaos maximum, donc de l'entropie maximale qui n'est en rien une fatalité insurmontable (sauf probablement pour certaines pathologies que nous ne savons pas guérir).
  • dieu est le processus permanent de rétroactions (feedback) par lequel tout s'échange dans un univers fractal et holographique  les vibrations, les informations, les énergies et ce qui en découle la matière. Ces échanges créent la complexité stockée dans la mémoire de l'espace-temps et la conscience universelle en rétroaction. C'est par là que tout advient, que tout existe, notre pain substantiel.
  • C'est le Yin (le féminin, le contenant, la matrice, la gravité) et le Yang (le masculin, le contenu, les forces électromagnétiques) qui réclament un réglage fin, harmonieux, un équilibre vibratoire symétrique et complémentaire. L’état d’harmonie ou de disharmonie (résonance harmonique ou non) entre deux types de corps de ce champ (deux échelles ou deux corps de la même échelle) peut être bénéfique ou négatif. Il faut donc apprendre à les conjuguer correctement et spécifiquement, comme désir physique ou comme la joie de donner et de recevoir (l'agapè).
  • On peut aussi de manière plus philosophique postuler avec
    Frank Hatem une opposition fondamentale et incontournable de
    principe entre le néant qui n'a besoin d'aucune cause pour être
    et l'absolu qui serait tout; cette opposition de principe crée une
    dynamique, un but, pour soulager la tension permanente qui en
    découle entre la solitude et le désir de toute-puissance, par la
    quête d'une perfection en soi qui aspire à se déployer
    concrètement dans notre réalité, à s'incarner. Nous en faisons
    l'expérience à travers la dualité comme attraction ou opposition,
    comme séparation ou comme union. L'équilibrage sera toujours à
    refaire, à renouveler puisque tout est impermanent. Cela nous
    place entre la grâce du néant qui ne nous demande rien et le défi
    de l'absolu inatteignable qui nous demande plutôt d'être au plus
    près de l'unité que nous tentons d'être sans jamais pouvoir
    l'atteindre pleinement.
  • La Merkabah est plus que l’enveloppe de l’âme, c’est le vaisseau du corps spirituel, qui demande, aujourd'hui, à être réactivé.  C'est une sphère immense d’un champ de plus de 15 mètres de rayon, dont le centre mathématique est dans l’atome germe qui est dans le cœur. Cet atome contient les codes et lois de fonctionnement du vaisseau Merkabah. La Merkabah est l’enjeu final de la réintégration de l’humanité dans son domaine originel.  Chaque âme-esprit est originellement un système spatial autonome, un aéronef de nature spirituelle. 

  • Le cœur incarne la singularité gravitationnelle de la biologie dans l'approche de la Science unifiée de Nassim Haramein : c’est par le cœur que nous accédons au champ d’information du vide quantique. Les émotions sont la boussole qui nous permet de faire les bons choix, de prendre les bonnes directions.
  • On connaît depuis longtemps les effets placebo et nocebo liés à nos convictions intimes, nos secrets, nos hontes, culpabilités, fausses croyances, mensonges ou nos peurs. Leurs répétitions intenses peuvent déclencher en réactions des maladies, des pathologies ou des troubles organiques (CF. La compensation symbolique).
  • Nous sommes en réalité la vie faisant l'expérience de la vie sous forme biologique: il n'y a rien au sens religieux à faire, à être, nulle part où aller: La Conscience Universelle est la Matrice de toutes formes de vie dans l'univers. Elle ne réclame aucun culte, prière, adoration ou soumission. Aucune haine, peur, violence ou esclave. Aucun ennemi, guerre, martyr ou sacrifice. Elle réclame seulement que vous vous réalisiez à travers l'existence et son expérience. L’univers veut donc faire l’expérience de lui-même sous toutes les formes y compris, sous la forme humaine, à travers chacune et chacun de nous en somme. Et dans cette mise en expérience tout est relié, interconnecté. Tout rester ouvert...

L'humanité doit-elle s'adapter ou périr? Peut-être doit-elle simplement mûrir, évoluer. Mais vers quoi?

L'évolution sur Terre a d'abord été uniquement physique, atomique...
Elle a été ensuite chimique...
Puis biologique...
Elle est devenue culturelle avec les humains...
Peut-être deviendra -t-elle spirituelle par une meilleure prise en compte de nos liens avec l'invisible!

Liens et capacités très bien documentées chez Nicolas Fraisse (ä suivre sur s site https://www.nicolasfraisse.net/ ).

Il faudra bien enfin que l'évolution humaine soit plus respectueuse de notre environnement Terrestre!