Considéré comme le père de l’épigénétique, Bruce Lipton se fait le promoteur de la nouvelle biologie. Cette biologie affirme que nous ne sommes pas prisonniers de notre hérédité et que d’autres facteurs, tels que nos pensées et l’environnement, ont une influence sur nos gènes.

« C’est votre vie qui n’est pas en harmonie. Si vous modifiez votre façon de vivre et vos pensées, vous transformerez complètement votre état de santé, car c’est l’esprit qui contrôle tout cela. »

Il s’avère que 70 % de nos pensées sont négatives et répétitives. C’est comme si on ingérait près des trois quarts de poison pour un quart de guérison. En résumé, si vous désirez maîtriser votre santé, la première chose à faire est de contrôler vos pensées. Et si vous le faites, vous aurez le contrôle de votre vie.

il est important de comprendre que 95 % de ce que nous pensons provient de notre inconscient. Mais attardons-nous d’abord à la partie consciente de notre cerveau. Le conscient est notre identité personnelle, qui nous sommes, notre partie créative. Notre conscient est comme un ange à l’intérieur de notre tête.

Mais le problème, c’est que nous créons notre vie de manière consciente — à partir de nos souhaits et nos désirs — seulement 5 % de notre journée. Si notre esprit et notre conscience ne contrôlent que 5 % de notre vie, c’est que pendant 95 % de notre journée, notre conscient se questionne constamment sur ce que nous allons faire.

L’épigénétique, c’est quoi ?

L’épigénétique désigne des modifications biochimiques sur notre ADN, cette molécule qui transmet notre patrimoine génétique de génération en génération. Mais ces modifications n’affectent pas l’intégrité de notre ADN. Plus exactement, l’épigénétique est « la science qui étudie les modifications transmissibles à la descendance, de l’expression des gènes, sans modification de l’ADN ». Elle remet ainsi en cause le déterminisme exclusivement génétique.

Rappelons que « épi » veut dire « au-dessus de ». Au dessus de la génétique, ce n’est pas cette dernière qui « commande », mais plutôt notre environnement et notre mode de vie au sens large : alimentation, climat, pollution, sommeil, exercice, stress, jusqu’à nos pensées…

S’en préoccuper peut contribuer grandement à retarder les maladies liées au vieillissement.

Les mécanismes de l’épigénétique

Une histoire d’histones (Source: https://www.antiageintegral.com

Il y a seulement une cinquantaine d’années, on pensait que les protéines de la chromatine (la structure contenant l’ADN dans le noyau cellulaire) n’avaient pas de rôle fonctionnel. Puis, au début des années 2000, la recherche a montré que ces protéines, appelées histones, avaient bien une fonction. Elles servent de support sur lequel s’enroule notre ADN, un peu comme un fil autour d’une bobine. Elles peuvent se modifier par des processus appelés méthylation ou acétylation… et vont faire changer la forme de l’ADN, permettant alors à certains gènes d’avoir l’espace nécessaire pour s’exprimer (fonctionner) ou pas. Ces sortes « d’interrupteurs génétiques » seraient au nombre de 4 millions.

Autre constat : moins de 5 % de notre ADN code la fabrication de protéines utiles au corps. Les 95% restants, auparavant appelés «ADN poubelle » fabriquent en fait de l’ARN (acide ribonucléique) qui circule dans le corps, régulant également l’expression des gènes en fonction de notre comportement quotidien.

Au début des années 2000 : les chercheurs du projet « génome humain » s’attendaient à trouver 150 000 gènes, soit autant que de protéines qui composent notre corps. En fait, ils n’en ont trouvé « que » 25 000 environ.

Nous n’avons pas beaucoup plus de gènes qu’une souris ou certaines plantes, et deux fois moins qu’un grain de riz qui a dû s’adapter aux changements climatiques, contrairement à l’homme qui pouvait se déplacer. Nous avons aussi 99% de gènes communs avec le singe, et cependant, que de différences !

La conclusion est qu’un même gène est capable de fabriquer, non pas une, mais plusieurs protéines, plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines. Pour cela aussi, nos cellules se différencient et se spécialisent en une grande variété de tissus spécifiques, et en organes.

Même si nos cellules contiennent toutes le même ADN (le même stock de gênes), c’est bien l’épigénétique qui va les rendre différentes. Bruce Lipton décrit comment, à partir de cellules souches cultivées, il a réussi à « fabriquer » des cellules d’os, de muscle et de graisse, uniquement en changeant de milieu de culture. Il s’agit là de processus épigénétiques, c’est-à-dire de variations dans l’expression des gènes.

Pour résumer, l’épigénétique est un mécanisme crucial, modifiant le fonctionnement de nos cellules et de notre organisme. Les réactions de méthylation (des histones) en sont la base. Selon l’endroit de l’ADN où la méthylation a lieu, certains gènes fonctionneront ou pas.

Biologie des croyances de Bruce Lipton: extraits.

Biologie Des Croyances
PDF – 6,5 MB 614 téléchargements

1. Au cours de la dernière décennie, la recherche épigénétique a pu établir que les matrices d'ADN transmises par les gènes n'étaient pas coulées dans le béton à la naissance. Les gènes ne sont donc pas synonymes de destin! Les facteurs environnementaux, notamment  l'alimentation, le stress et les émotions, peuvent modifier ces gènes, sans toutefois en changer la matrice de base. Et les épigénéticiens ont découvert que ces modifications pouvaient être transmises aux générations futures aussi assurément que les matrices d'ADN se transmettaient par la double hélice (Reik et Walter, 2001 ; Surani, 2001). Ainsi, le nouveau flux d'information en biologie est plus précis: il commence par un signal environnemental et passe ensuite à la protéine régulatrice et à l'ADN, puis à l'ARN, dont il résulte une protéine.

2.  Toutes les molécules de notre univers se divisent en catégories polarisées et non polarisées, selon le type de liaisons chimiques qui unit leurs atomes. Les liaisons entre molécules polarisées ont des charges positives ou négatives, d'où leur polarité.

Les charges positives et négatives de ces molécules leur permettent de se comporter comme des aimants, attirant ou repoussant d'autres molécules chargées.

Les molécules polarisées comprennent l'eau et tout ce qui se dissout dans l'eau. Les molécules non polarisées comprennent l'huile et les substances qui se dissolvent dans l'huile.

3. Contrairement à l'opinion classique, les gènes ne contrôlent pas leur propre activité. Ce sont plutôt les protéines effectrices de la membrane, ces protéines fonctionnant en réaction aux signaux de l'environnement captés par les récepteurs de la membrane, qui contrôlent la «lecture » des gènes, de sorte que les protéines épuisées peuvent ainsi être remplacées et de nouvelles, créées. C'est la capacité d'interaction «intelligente» avec l'environnement, en vue de provoquer un comportement, qui fait de la membrane le véritable cerveau de la cellule. Pour présenter un comportement «intelligent», la cellule a besoin d'une membrane fonctionnant avec les protéines réceptrices (la conscience) et les protéines effectrices (l'action). Ce complexe de protéines constitue l'unité fondamentale de l'intelligence cellulaire. «La membrane est un cristal liquide semi-conducteur contenant des portes et des canaux.»

Récapitulons ce que nous savons des cellules. Dans les chapitres précédents, nous avons vu que les fonctions physiologiques vitales des cellules sont le résultat direct du mouvement d'« engrenage » ou d'assemblage de leurs protéines. Bien que les protéines constituent le matériau du corps, des signaux environnementaux complémentaires sont nécessaires pour les animer de mouvements.

Le contact entre les signaux environnementaux et les protéines cytoplasmiques qui génèrent le comportement s'effectue dans la membrane cellulaire, laquelle reçoit les stimuli, puis enclenche la réaction cellulaire vitale appropriée. La membrane fonctionne comme le «cerveau» de la cellule. Les protéines membranaires intrinsèques (PMI) sont les sous-unités physiques fondamentales du mécanisme de l'« intelligence» cellulaire. Par définition fonctionnelle, ces complexes protéiniques sont des «commandes de perception» qui relient la réception des stimuli environnementaux aux voies protéiniques de production de réaction.

Chez les formes de vie supérieures plus conscientes, le cerveau s'est spécialisé pour permettre à toute la communauté de se syntoniser sur ses signaux régulateurs. Le système limbique s'est doté d'un mécanisme unique qui convertit les signaux communicationnels chimiques en sensations que toutes les cellules de la communauté sont aptes à ressentir. Notre conscient ressent ces signaux en tant qu'émotions. Le conscient ne se limite pas à « lire » le flux de signaux de coordination cellulaire qui constituent la « conscience » corporelle. En réalité, il peut également générer des émotions sous la forme d'une émission de signaux régulateurs contrôlée par le système nerveux. Le mental peut consciemment utiliser le cerveau pour générer des «molécules d'émotion» et outrepasser le système.

Si la conscience, employée judicieusement, peut améliorer la santé du corps, le contrôle inconscient des émotions peut aisément nuire à un corps en santé.

 

Chez les humains, comme chez certains mammifères supérieurs, une région du cerveau s'est spécialisée; elle est associée à la pensée, à la planification et à la prise de décision. C'est le cortex préfrontal. Cette partie du cerveau antérieur semblerait être le siège de l'activité mentale «consciente ». Le conscient est capable d' autoréflexion. Cet organe de perception, dont l'évolution est récente, observe nos propres comportements et émotions. De plus, il a accès à presque toute l'information stockée dans notre mémoire à long terme. Cette aptitude est extrêmement importante, car elle nous permet de considérer l'historique de notre vécu au moment de planifier consciemment l'avenir.

Grâce à sa capacité d'auto réflexion, le conscient est extrêmement puissant. Nous pouvons choisir consciemment notre manière de réagir à la plupart des signaux de l'environnement, ou d'y répondre ou pas. La capacité consciente d' outrepasser les automatismes du subconscient constitue le fondement du libre arbitre.

CF. le menu en méditation.

Ce don particulier comporte néanmoins un désavantage tout aussi particulier. Alors que la plupart des organismes doivent faire eux-mêmes l'expérience de stimuli, notre cerveau est si apte à «apprendre» les perceptions, que nous pouvons les acquérir indirectement de nos éducateurs. Une fois que nous acceptons celles des autres comme des «vérités», leurs perceptions se cristallisent dans notre cerveau et deviennent nos «vérités». Or, cela peut poser un problème.
Qu'arrive-t-il si les perceptions de nos éducateurs sont inexactes ? L'inconscient travaille uniquement au «présent». Par conséquent, les fausses perceptions programmées dans notre inconscient ne sont pas «surveillées» et nous entraînent dans des comportements inappropriés et restreints.

L’effet placebo est l’effet positif de nos croyances. Le nocebo est l’effet de nos croyances négatives. Nos croyances positives et négatives affectent non seulement notre santé, mais aussi les autres aspects de notre vie.

 

Même si j'ai décrit le grand pouvoir de le subconscient, je voudrais aussi souligner qu'il n'est pas nécessaire de le considérer comme une sombre et superpuissante banque freudienne de «connaissances» destructives. En réalité, le subconscient est une banque de stockage de programmes totalement indifférents, banque qui sert uniquement au décodage des signaux de l'environnement et à l'activation des programmes de comportement assimilés, sans émettre ni questions ni jugements. Le subconscient est un « disque dur » programmable où sont téléchargées nos expériences de vie.
Les deux consciences coopèrent aussi dans l'acquisition de comportements très complexes susceptibles, par la suite, d'être activés de manière inconsciente. Le conscient peut en outre prévoir et se souvenir, alors que le subconscient fonctionne toujours au présent. Pendant que le conscient est occupé à rêvasser, à planifier l'avenir ou à songer aux expériences passées, le subconscient est au poste, gérant efficacement les comportements voulus dans l'instant, sans nécessiter de supervision consciente. Lorsque nous ne portons pas attention, les comportements subconscients peuvent ne pas venir de nous puisque la plupart de nos comportements fondamentaux ont été assimilés en observant les autres. Comme le conscient n'a généralement pas connaissance des comportements générés par le subconscient, bien des gens sont étonnés de s'entendre dire qu'ils sont « l'image crachée de leur mère ou de leur père», ces programmeurs de leur subconscient. Les comportements appris et les croyances acquises des autres, entre autres des parents, des pairs et des professeurs, ne concordent pas toujours avec les objectifs de notre conscient. Ce qui nous empêche de parvenir à nos rêves, ce sont les limites programmées dans notre subconscient. Ces limites n'influent pas seulement sur notre comportement, elles jouent également un rôle primordial dans notre physiologie et notre santé.

L'enfant in utero:

Dans la phase de maturation finale d'un ovule et d'un spermatozoïde, le processus appelé empreinte génomique règle l'activité de groupes de gènes spécifiques qui formeront le caractère de l'enfant avant la conception (Surani, 2001 ; Reik et Walter, 2001). Les études montrent que, pendant l'éveil ou le sommeil, l'enfant à naître est constamment à l'affût des actions, des pensées et des sentiments de sa mère. Dès la conception, l'expérience dans l'utérus forme le cerveau et établit les fondements de la personnalité, du tempérament émotif et de la puissance de la pensée supérieure. Les hormones de stress préparent le corps à amorcer une réaction de défense. Lorsque ces signaux maternels entrent dans le flux sanguin du foetus, ils affectent les mêmes tissus et organes cibles que chez la mère. l'excès de cortisol dans l'utérus inhibe la croissance, l'enfant naîtra plus petit.

L'information qui lui aura été transmise à travers le placenta, en fonction de la perception parentale de l'environnement, aura physiologiquement

préparé l'enfant à composer plus efficacement avec les situations auxquelles il sera confronté après la naissance.

La nature prépare simplement l'enfant à mieux survivre dans ce milieu.

Abandonnez vos peurs injustifiées et prenez soin de ne pas semer de peurs inutiles ou de croyances figées dans le subconscient de vos enfants. Mais avant tout, n'acceptez pas le message fataliste du déterminisme génétique.

 

Nous sommes faits à l'image de notre environnement, de l'univers, de Dieu:

En guise de conclusion à cet instant de révélation, je me dis donc que chaque protéine dans notre corps est le complément physique et électromagnétique d'une chose dans son milieu ambiant. Puisque nous sommes des engrenages constitués de protéines, par définition nous sommes faits à l'image de notre environnement, c'est-à-dire l'univers, ou pour de nombreuses personnes, Dieu.

Les cellules m'ont appris que nous faisons partie d'un tout et que c'est à notre propre péril que nous l'oublions. Néanmoins, je reconnais que chacun de nous est doté d'une identité biologique unique. Pourquoi? Et qu'est-ce qui rend unique la communauté cellulaire de chaque personne? À la surface de nos cellules, il y a une famille de récepteurs d'identité grâce auxquels les personnes se distinguent les unes des autres.

Un sous-ensemble de ces récepteurs étudiés de près et appelés autorécepteurs ou antigènes leucocytaires humains [HLA pour Human leukocytic antigens] est relié aux fonctions du système immunitaire. Si on enlevait les autorécepteurs à vos cellules, celles-ci ne refléteraient plus votre identité.

Les cellules et les organes transplantés permettent non seulement d'expliquer l'immortalité, mais aussi la réincarnation.

Imaginez qu'un embryon présente le même groupe de récepteurs d'identité que moi. Cet embryon sera syntonisé sur mon «moi ».

Mon identité reviendra, mais elle sera diffusée dans un corps différent. Le sexisme et le racisme deviennent aussi ridicules qu'immortels

quand vous réalisez que vos récepteurs peuvent aboutir chez une personne blanche, noire, asiatique, homme ou femme.

Étant donné que l'environnement représente «Tout ce qui existe» (Dieu) et que nos antennes autoréceptrices ne téléchargent qu'une bande étroite du spectre total, nous représentons tous une petite partie du tout ... une petite partie de Dieu.

Vous et moi sommes en quelque sorte des «robots terrestres» qui reçoivent l'information de l'Esprit-contrôleur. Tour au long de notre vie, les expériences de notre monde sont retransmises au contrôleur, notre Esprit. Notre façon de vivre influe donc sur le caractère de notre «moi». Cette interaction correspond au concept du karma. Lorsque nous le comprenons, nous devons porter attention à notre façon de vivre sur cette planète, car les conséquences qui en découlent survivent à notre corps. Ce que l'on fait durant l'existence peut revenir nous hanter ou hanter une version future de soi.

Nous sommes des être spirituels:

L'évolution, c'est-à-dire l'augmentation de la conscience, peut se définir physiquement par l'augmentation de la surface membranaire. Des études mathématiques ont révélé que la géométrie fractale constituait le meilleur moyen d'accroître la surface (membrane) d'un espace tridimensionnel (cellule). Par conséquent, l'évolution est une affaire de fractales. Les configurations qui se répètent sont une nécessité de l'évolution fractale, et non le fruit d'une coïncidence.

Peu après la formation de la Terre, les organismes unicellulaires ont évolué rapidement. Des milliers de variantes de bactéries, d'algues, de levures et de protozoaires unicellulaires dotés de divers niveaux de conscience sont apparues au cours des 3,5 milliards d'années qui ont suivi. Il est probable que, comme nous, ces organismes unicellulaires ont commencé à se multiplier, apparemment hors de tout contrôle, jusqu'au surpeuplement dans leur milieu ambiant. Puis, ils se sont mis à se cogner les uns contre les autres, se demandant chacun s'il y avait assez de place

pour eux. Ils ont dû avoir peur. En raison de cette nouvelle promiscuité forcée et des changements qui en ont découlé dans leur milieu ambiant, ils ont cherché une solution efficace à cette tension.

Cette dernière a donné lieu à une ère d'évolution nouvelle et prospère au cours de laquelle les cellules individuelles se sont regroupées en communautés multicellulaires altruistes. Il en est résulté l'humain, au sommet ou près du sommet de l'échelle de l'évolution.

Je crois aussi que la pression suscitée par l'augmentation de la population nous fera gravir un autre échelon dans l'évolution.

Nous nous retrouverons selon moi dans une communauté globale éclairée dont les membres reconnaîtront qu'ils sont faits à l'image de leur milieu ambiant, qu'ils sont divins et qu'ils doivent vivre non pas selon la loi du plus fort, mais de manière à soutenir chaque être et chaque chose sur cette planète.

La violence humaine n'est en grande partie ni une nécessité ni un instinct de survie «animal» génétique. Nous avons la capacité et, je crois, le devoir évolutionnaire de mettre un terme à la violence. La meilleure façon de le faire, c'est de prendre conscience que nous sommes des êtres spirituels ayant autant besoin d'amour que de nourriture.

 

Certains scientifiques parlent même de liens avec des processus liés à la physique quantique. Une théorie (controversée), portée notamment par le Dr Luc Montagnier (Nobel de médecine) décrit des ondes de base (de 7 Hz) émises par les brins d’ADN, où l’eau d’hydratation, cette fine couche d’eau autour de l’ADN, aurait un rôle indispensable dans son assemblage, sa stabilité, sa flexibilité et la transmission de l’information, attribuant une fonction quantique à cet ADN. Certains parlent d’un hologramme qui interagit avec son environnement, qui émet des « biophotons ». L’avenir nous confirmera peut-être cette hypothèse défendue notamment par la Science Unifiée de Nassim Haramein. L'eau y joue un rôle important. Tout comme l'échange d'information avec la mémoire de l'espace-temps.

La matière, qui constitue les systèmes vivants, serait dotée d’un réseau de communication quantique sous-jacent au niveau subatomique. Ceci signifie que les structures et polymères macromoléculaires complexes fortement uniques des systèmes vivants (comme la membrane cellulaire, l’ADN et les microtubules) seraient en interaction directe avec l’espace mémoire-temps unifié dans une boucle continue de rétroaction et d’anticipation, orchestrant les activités complexes et subtiles de la cellule et de l’organisme dans son ensemble. Ainsi, ce réseau d’information cellulaire, composé de systèmes comme la matrice réticulaire mitochondriale/microtubulaire, serait une extension de l’intercommunication non locale au niveau quantique de ce champ unifié sous-jacent, contribuant à engendrer la conscience physique de l’entité biologique. Ceci expliquerait de nombreux aspects de la conscience que ne parvient pas à décrire pleinement le paradigme de conscience neuro-informatique standard comme un épiphénomène de la seule activité cérébrale.

Par ailleurs, l’architecture fractale du cerveau (et du corps en général), depuis les domaines fractals moléculaires au sein de chaque neurone et cellule jusqu’à la très alambiquée topologie de la surface des méninges (un réseau de plusieurs couches de membranes cellulaires recouvrant le cerveau et qui est fortement replié, comme la géométrie fractale d’une ligne côtière), fonctionne tels des récepteurs et transmetteurs (comme des antennes), où le réseau de micros trous de ver du vide quantique du champ d’ espace-mémoire constitue les canaux de communication, et les biomolécules, les cellules, et les tissus constituent, eux, les nœuds – recevant, intégrant, traitant et transmettant l’information. Ainsi, la conscience n’est pas produite par le cerveau lui-même (il joue clairement un rôle dans les processus de notre conscience physique), celui-ci agit plutôt comme un récepteur/ transmetteur, (comme les voix entendues à la radio ne viennent pas de personnes à l’intérieur du poste, mais de la réception par l’appareil d’ondes électromagnétiques invisibles encodant l’information).

A découvrir: l'importance des ondes gamma et scalaires. Ou encore le rôle central du nerf vague.