On ne voit bien qu’avec le 4è Chakra du cœur (ou Anahata) : Il fait le lien entre les trois chakras inférieurs associés au corps physique et les trois chakras supérieurs associés aux corps spirituels. Il supporte l’interconnexion entre la vie et les relations avec autrui. Il gère les énergies du bas astral venant des intuitions émotionnelles.
En pratique donc, ouvrir son 4è chakra, veut dire remplir son Esprit, sa Conscience d’amour, de compassion, d’empathie, de positivité surtout. S’ouvrir à une conviction intime qui soit la plus pure possible : Chacun de nous littéralement est Dieu, Dieu s’explorant lui-même dans une Danse de Vie infinie. Notre unicité contribue ainsi pleinement à l’accroissement du Vivant.
Nous le pouvons et le faisons à travers les ondes gamma produites par le champ magnétique du cœur, des ondes qui peuvent influer sur nos cellules et notre cerveau : nous leur communiquons en temps réel, et de manière réflexe, ce qui se présente de bon ou de dangereux dans le moment présent, associé au souvenir vécu le plus proche avec une prédication, une sorte de recommandation, et nos centres nerveux décodent nos messages en les matérialisant par la chimie qui s’en rapproche. C’est là que nous pouvons apprendre à desserrer le nœud du mental, des peurs et de l’égo, de tout ce qui nous tient prisonniers, notamment de nos souvenirs, de nos pulsions ou de nos préjugés.
L’objectif de cette approche est d’être pleinement autant que possible dans ce que nous sommes, faisons ou espérons, en état de grâce, de vérité, de bonté, dans l’harmonie de l’esprit travaillant à éveiller le sens du beau sans la lourdeur du mental et de l’égo. Il s’agit d’apprendre par exemple à : S'entourer de gens positifs. S'éloigner des rabat-joie. Être difficile à offenser. Pardonner facilement. Être honnête et intègre. Éviter les conflits inutiles. Souhaiter du bien aux autres. Aimer ce que l'on possède déjà et se distancer de notre course éperdue à la satisfaction des besoins. Tous les jours, être reconnaissant pour notre vie, nos talents et tous les avantages dont nous jouissons. Ne pas se comparer aux autres. Se réjouir de leurs succès. Ne pas se plaindre des situations difficiles. Lorsque nous sommes inquiets, se rappeler que plusieurs de nos soucis passés ne se sont jamais réalisés. Ne pas critiquer les autres, à moins que ce ne soit absolument nécessaire. Accepter d'être critiqué pour devenir une meilleure personne. Voir les échecs comme une occasion de progresser. Réagir rapidement aux pensées négatives. Respecter tout le monde, en particulier ceux "qui ne le méritent pas". Encourager, supporter ou complimenter les gens autour de vous. Éviter de faire subir aux autres nos frustrations, colères, ou d'impatiences.
Voir avec le cœur est une chose qui se réalise quand nous pouvons y consentir concrètement : ce n’est pas une idée ni une théorie. On ne peut pas en faire un absolu de tous les instants car tout se joue dans l’immédiateté, dans la beauté qu’on voudrait que l’instant présent contienne. Une aide nous est offerte. Il s’agit de nous centrer sur cette nature infinie du vide : nous sommes connectés à toutes les choses dans l'univers à tout moment. Nous sommes – selon Nassim Haramein - fonction de la structure du vide : à chaque milliardième de seconde de notre existence, nous échangeons des informations avec tout l'univers, à travers tous nos atomes, tout de suite...
Nous sommes un participant actif à la création permanente de l'univers qui prend en compte nos attentes et nos besoins si l’environnement et les personnes concernées le permettent ; ainsi et en vérité, il importe de bien voir avec le cœur que nous créons, attirons, rejetons tout ou partie de notre réalité avec la complicité de la Source divine.
- Le réseau neuronal du cœur
Dans les années 1970, les chercheurs américains John et Béatrice Lacey ont mis en évidence l'existence d'un important réseau neuronal dans le cœur en relation bidirectionnelle avec l'amygdale, le thalamus et le cortex dans le cerveau.
On croyait auparavant que tous les ordres venaient du cerveau ; or, ce n'est pas le cas, car le système nerveux du cœur peut refuser d'exécuter des ordres venant du cerveau. Plus étonnant encore, le cœur peut envoyer des "ordres" au cerveau qui, non seulement les comprend, mais leur obéit. Ce lien bidirectionnel se fait avec l’amygdale notamment impliquée dans la gestion des émotions et des sentiments.
Ainsi, le cœur possède son propre cerveau, un système nerveux indépendant doté d’environ 40 000 neurones, comme ceux que l’on trouve dans les centres corticaux. Il est donc un organe auto-animé – un deuxième cerveau en somme - qui nous envoie des signaux émotionnels et intuitifs pour diriger notre vie.
Autonome, le cœur sécrète différentes hormones, telles que l’ANF (Hormone atriale natriurétique factor) qui régule la tension artérielle et l’ocytocine), qui bloquent les hormones du stress, stimulent les organes reproducteurs et interagissent avec le système immunitaire. Ce réseau neuronal agit alors comme un oscillateur puissant qui influence tous les autres systèmes du corps et bien sûr le cerveau aussi.
Le cœur avec ses battements constitue l'oscillateur le plus puissant de l'organisme : son champ magnétique généré par l'activité électrique est 60 fois plus puissante que celle du cortex cérébral et 5000 fois plus important que celui de notre le cerveau. Le signal est émis vers l’intérieur de notre organisme, baignant ainsi nos cellules, mais aussi vers l’extérieur dans un rayon de 2,5 mètres. Les nombreux oscillateurs biologiques de l'organisme vont se synchroniser sur cet oscillateur majeur qui va influencer toutes les molécules constitutives de l'organisme ainsi que les réactions chimiques dans lesquelles celles‐ci sont impliquées. Le cœur, via le système nerveux sympathique, est ainsi associé aux réactions de « combat / fuite », à l’accélération du rythme cardiaque, à la contraction des vaisseaux sanguins, à la stimulation des hormones du stress (comme l’adrénaline). Il dilate les voies pulmonaires, favorise la production et la libération du glucose, contracte les vaisseaux sanguins de la peau. Et par le système nerveux parasympathique, il est associé aux réactions de calme et de relaxation, apaisant les battements cardiaques. La cohérence cardiaque favorise au niveau organique le fonctionnement du système immunitaire, le ralentissement de l’hormone de vieillesse (DHEA), une baisse de la tension artérielle, un meilleur équilibre fonctionnel des autres systèmes (respiratoire, cardiaque, digestif, immunitaire).
Voir avec le coeur est possible nous l'avons dit grâce à notre Conscience cosmique, notre cerveau quantique, grâce aux ondes gamma et aux ondes scalaires, grâce aux biophotons partout présents dans notre corps. Nous le pouvons aussi grâce à notre cerveau moral:
Il s’agira de mieux prendre en compte nos dimensions physiques, rationnelles, émotionnelles, sexuelles, relationnelles ou écologiques. De mieux nous centrer sur notre cerveau moral par qui nous sont donnés le sens de la collaboration, de la justice, le refus de faire souffrir inutilement, l’empathie, la compassion ou l’altruisme. L’intérêt individuel et collectif seront à équilibrer, la violence à canaliser, le partage des biens et des ressources à faire.
Vers une évolution sensée : Comme le disait Albert Schweitzer, nous sommes vie qui veut vivre parmi toutes les formes de vie qui aspirent elles aussi à vivre : les microbes, les bactéries, etc. La vie a cherché son chemin tout au long de son évolution ; elle semble se diriger vers une conscience plus développée. L’humain combine le stade reptilien, celui des mammifères, celui d’une vie émancipée du pilotage automatique de l’instinct : il nous incombe ainsi de définir le bien et le mal, notre sexualité n’est plus uniquement limitée à la reproduction.
Nous disposons de la pensée de l’éternité, de cette curiosité phénoménale qui nous pousse à comprendre le monde, à nous émanciper par la science et la technologie des contraintes de notre environnement, nous avons aussi des capacités artistiques, etc. L’évolution a d’abord été physique, puis chimique, biologique et culturelle ; la prochaine étape pourrait bien être spirituelle. Dans les années 1950, le professeur Clare Graves a formulé sa théorie de l’émergence cyclique des niveaux d’existence basée sur une hypothèse qui voudrait que les sociétés planétaires évoluent en fait par elles-mêmes en façonnant les individus qui ensuite par leur propre transformation influenceraient à leur tour la société dans laquelle ils vivent. Ses études très documentées lui ont permis de mettre en évidence des stades de développement spécifiques couvrant des périodes plus ou moins longues de l’histoire de l’humanité. Il a pu constater une accélération des mutations surtout depuis les années 1960 avec l’émergence d’individus qui vont fortement se démarquer du besoin de compétition individuelle et destructrice pour se centrer sur des motivations intérieures et des sentiments de compétence personnelle. De cette mouvance vont naître d’autres personnalités pour qui le travail doit être englobé dans un sens plus général de la vie. Leur approche devient plus globale encore, plus interconnectée dans une macrovision qui privilégie l’expérience d’Être nécessitant un bon équilibre entre le cerveau gauche et droit.
Le stade suivant de l’évolution humaine pourrait se situer dans la prise en compte de la complexité de l’univers, la création d’outils planétaires globaux et sur un plan personnel, la prise au sérieux de nos dimensions bio-corporelles, de nos facultés psychologiques et spirituelles. Pour l’heure, si ces tendances existent déjà, elles cohabitent avec d’anciennes adaptations issues du passé dont il faudra bien prendre congé.
Pour Nassim Haramein, le temps serait venu de faire une double ascension : sur un plan de la science et de la technologie et sur un autre plus humain d’apaisement des relations humaines. La science permettra d'utiliser notamment l'énergie propre de ce vide ou de la gravité. Cela va changer notre rapport à l'univers encore plus que n'a pu le faire l'électricité.
L'énergie deviendra disponible à bon marché ; les voyages interstellaires deviendront possibles...
La pollution sera en recul. Il devrait ainsi être plus facile de tendre à une humanité harmonieuse car les ressources et l'espace seront infinis. Il y aura finalement suffisamment de richesses et de biens, des solutions donc pour que tout le monde soit gagnant.
De nouveaux repères sont à prendre en compte. Ainsi:
C'est dans le partage, la solidarité et l'entraide qui résidera l'avenir de la civilisation.